Apprendre à apprendre

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La première fois que j’ai plongé dans un livre d’Idries Shah, j’ai eu l’impression de découvrir les profondeurs de ma pensée et de mon cœur, révélant ainsi la meilleure part de moi-même. J’espère que d’autres vivront cette même expérience.

Le soufisme, que Idries Shah a incarné et transmis à notre époque avec son message intemporel, constitue une école de pensée et d’action. Cette école repose sur une « science de l’homme » qui englobe toutes ses dimensions : sociale, psychologique et spirituelle.

Dans « Cent conversations avec Idries Shah », vous trouverez des réponses aux questions soulevées par ses ouvrages précédents, ainsi que par ses conférences dans des universités en Europe et aux États-Unis. Ces échanges abordent une question essentielle : comment la psychologie traditionnelle peut-elle éclairer les problèmes actuels – qu’ils soient humains, sociaux ou spirituels ?

Plus de cent contes, récits et aphorismes, allant de Hassan de Basra (VIIIe siècle) à Ustad Khalilullah Khalili, poète afghan contemporain, s’intègrent dans ce document exceptionnel. Idries Shah partage comment et pourquoi les soufis apprennent, ce qu’ils découvrent, et comment développer une compréhension spirituelle. Il nous met également en garde sur la dégradation inévitable de cette compréhension dans nos sociétés.

Shah s’inspire de plus de soixante-dix mille questions posées par des gens d’Afghanistan, de Californie, de Delhi et de Strasbourg. Il cite des paraboles orientales attribuées à Jésus, des classiques soufis, Omar Khayyam, et les histoires d’enseignement de Mulla Nasrudin. Il relate aussi ses rencontres avec des maîtres et des élèves contemporains.

De nombreux concepts qu’il a introduits, comme l’idée que les « études supérieures » doivent se dérouler au bon moment, au bon endroit et en « bonne » compagnie, ainsi que la notion d’apprendre à apprendre, ont depuis été repris par des psychologues et des gourous. Ce livre contient, à bien des égards, un matériel authentique.

Certaines conversations répondent à plusieurs questions, tandis que d’autres surgissent sans être provoquées. Ainsi, les « cent conversations » ne correspondent pas simplement à « cent questions et réponses ».

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En espérant que cette version vous convienne mieux !