La voie de la sobriété: La troisième courbe ou la fin de la croissance

Si votre entraîneur de course à pied vous promettait une amélioration de 10 % de vos performances chaque année, vous auriez de bonnes raisons d’en douter : il est impossible de progresser indéfiniment. Pourtant, c’est l’illusion que nous donnent souvent les gouvernements et les économistes lorsqu’ils évoquent la croissance économique. Mansoor Khan, un écologiste indien ayant étudié aux États-Unis, utilise son double ancrage culturel pour offrir une contre-argumentation percutante au discours dominant. Grâce à des images saisissantes et à un souci de vulgarisation, il présente de manière originale pourquoi notre modèle économique est voué à l’échec.

Notre esprit peut concevoir une croissance infinie et exponentielle — c’est la première courbe, le concept — mais notre corps nous rappelle inéluctablement nos limites, tout comme les ressources de la planète que nous ne pouvons exploiter sans fin — c’est la deuxième courbe, la réalité. L’exemple le plus évident de cette finitude des ressources est le pic pétrolier autour de 2008, lorsque le sommet de la courbe a été atteint.

Sur la base de cette constatation, l’auteur élabore la troisième courbe, celle de la sobriété énergétique et de l’équilibre économique, dans le respect des limites écosystémiques de notre planète. En identifiant les relations souvent ignorées entre l’argent et l’énergie, le capital et les ressources, le concept et la réalité, nous pourrons saisir les pièges de la croissance perpétuelle et redéfinir un avenir viable.

« Une présentation claire et nette de la folie et de l’absurdité de l’hypothèse économique selon laquelle nous pourrions atteindre une croissance perpétuelle et illimitée sur une planète aux ressources écologiques limitées. […] Nous avons besoin d’un nouveau paradigme basé sur l’écologie réelle de notre planète. Le livre de Mansoor Khan est essentiel pour tous ceux qui souhaitent avancer vers ce nouveau paradigme. » – Vandana Shiva, écrivaine et militante écologiste.

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