L’affaire Daval

Un réveil à l’aube, après une soirée raclette en famille. Alexia savoure un petit déjeuner tout en regardant une série. Elle passe à la salle de bains pour enfiler un T-shirt, un short et des baskets. Un câlin à son mari Jonathann, puis elle envoie un message à sa sœur Stéphanie : « Hello, tout le monde debout ! Je vais aller courir un coup, je passerai peut-être vous faire un coucou si je suis motivée. Bisous. » Voilà comment pourrait se dérouler une matinée ordinaire dans la vie d’Alexia Daval.

Cependant, ce samedi 28 octobre 2017, la jeune femme de 29 ans n’a pas regardé de série en dégustant une salade de fruits, n’a pas embrassé son mari, n’a pas écrit à sa sœur, et n’est pas sortie faire un jogging autour de Gray-la-Ville, en Haute-Saône. Et pour cause : Alexia était déjà morte. Pendant trois mois, Jonathann, son mari, s’est d’abord présenté comme un époux éploré avant de reconnaître qu’il l’avait frappée et étranglée à leur domicile, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Ensuite, lors d’une reconstitution du meurtre effectuée le 17 juin 2019, il a avoué avoir partiellement crématisé le corps d’Alexia dans un bois voisin. Aude Bariéty, qui chronique quotidiennement des faits divers et des affaires judiciaires pour Le Figaro, nous raconte presque heure par heure ce drame glaçant. En lire plus.