Le raisin coule à Lesneven: Les enquêtes de Laure Saint-Donge – Tome 9

**Plusieurs morts et une énigme captivante pour un polar breton palpitant !** De Ploudamézeau à Plouguerneau, en passant par Lesneven et Landéda, le nombre de cadavres augmente. Trois personnes sont retrouvées étranglées en trois jours. En plein mois de juillet, cette situation crée un véritable désordre et la panique s’installe. Les gendarmes peinent à avancer, c’est donc à Laure Saint-Donge, surnommée LSD, en week-end sur la Côte des Légendes, qu’incombe la lourde tâche de percer ce mystère. Pour Laure, cette affaire s’annonce éprouvante, car elle devra affronter les fantômes de son passé… Plongez-vous sans attendre dans le 9e tome captivant des enquêtes de Laure Saint-Donge !

**EXTRAIT**
Monsieur Delmas, avec peine, parvient à faire taire sa chienne et s’approche de la masse recroquevillée sur elle-même, semblable à un fœtus dans le ventre de sa mère. Sa première pensée l’amène à croire que l’homme gisant au sol est simplement « coinché », comme on dit en Bretagne, c’est-à-dire qu’il pourrait faire exploser un éthylomètre à quinze pas. Sa femme partage cette impression. Ils appellent l’ivrogne en phase de récupération – ou du moins c’est ce qu’ils pensent – mais rien n’y fait. Alors, avec courage, mais un geste tout de même hésitant, Julien se penche sur le poivrot inerte et tente de sentir son pouls en palpant la carotide, comme dans tout bon feuilleton policier qui se respecte. Il passe ses doigts des deux côtés du cou avant de se redresser, le visage aussi blanc qu’un clown ayant passé ses vacances dans le métro. Se tournant vers sa femme, il murmure :
— Merde, je crois bien qu’il est mort !

Cette nouvelle remplit Angela de joie. Elle est ravie qu’on ait pris en compte sa découverte, rendant ainsi hommage à son flair. Du coup, elle lance deux jappements pour exprimer son contentement. Le faux poivrot, mais le vrai mort, ne s’en offusque pas.

**CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE**
Éditions Bargain, le succès du polar breton. – Ouest France

**À PROPOS DE L’AUTEUR**
Michel Courat, vétérinaire vivant en Belgique pour des raisons professionnelles après neuf ans passés en Angleterre, a laissé son cœur dans le Trégor. Amoureux de Locquirec depuis toujours, il y a exercé pendant des années avant de s’occuper de protection animale à l’étranger. Il revient en Bretagne aussi souvent que possible, et c’est là qu’il a écrit *Ça meurt sec à Locquirec*, son premier roman policier. Avant cela, il a publié trois ouvrages humoristiques : *Gare aux Morilles* (1998), *La Brise de la Pastille* (2000) et *Mots pour rire* (2001).

**À PROPOS DE L’ÉDITEUR**
« Depuis sa création en 1996, pas moins de 3 millions d’exemplaires des 420 titres de la collection « Enquêtes et suspense » ont été vendus. […] Dans chaque ouvrage, la géographie est détaillée avec précision, permettant aux lecteurs, qu’ils soient résidents ou de passage, de suivre l’évolution des personnages dans les criques qu’ils fréquentent. » – Clémentine Goldszal, *M le Mag*, août 2023

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