L’examen clinique de l’intelligence de l’enfant: Fondements et pratique du Wisc-V

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Découvrez la nouvelle édition de **L’examen clinique de l’intelligence de l’enfant**, un ouvrage essentiel qui regroupe divers outils de mesure pour évaluer le quotient intellectuel des enfants. L’échelle d’intelligence de Wechsler pour les enfants (WISC) est aujourd’hui le test le plus utilisé par les psychologues francophones.

Le professeur Jacques Grégoire, pionnier dans ce domaine, a été le premier à proposer un ouvrage de référence en français sur ce test, qui est rapidement devenu incontournable pour les formateurs et les praticiens. Dans cette nouvelle publication, il présente la version mise à jour du test, appelée WISC-V. En tant que membre du comité scientifique américain qui a supervisé son développement, il a également participé à son adaptation française, qu’il utilise dans sa pratique clinique.

Ce livre propose une méthode rigoureuse pour interpréter les résultats du WISC-V, fondée sur une compréhension approfondie des bases théoriques et des propriétés métriques des scores. Les praticiens trouveront ici des outils pour jouer pleinement leur rôle d’interprètes des résultats et extraire des informations pertinentes et utiles des protocoles du WISC-V. Destiné aux professionnels de la psychologie, cet ouvrage vous guidera dans l’interprétation des résultats des outils d’évaluation de l’intelligence.

**EXTRAIT :** La conception de l’intelligence et de sa mesure défendue par Wechsler ressemble beaucoup à celle de Binet. Selon Wechsler (1944, p. 3), « l’intelligence est la capacité complexe ou globale d’un individu d’agir en fonction d’un but, de penser rationnellement et d’avoir des relations efficaces avec son environnement ». Il voit l’intelligence comme l’organisation d’un ensemble d’aptitudes, plutôt que comme une seule aptitude. En évitant de réduire l’intelligence à une simple entité psychologique ou cérébrale observable, Wechsler la décrit comme une qualité émergente qui se manifeste dans le comportement d’un individu par rapport à son environnement.

Les comportements intelligents dépendent non seulement de la qualité des capacités mobilisées, mais également de la manière dont elles sont coordonnées. On peut comparer un comportement intelligent à l’exécution d’une symphonie. La qualité de cette performance repose tant sur le talent de chaque musicien que sur la direction de l’orchestre. Ainsi, la symphonie ne se limite pas à une propriété individuelle , elle émerge de l’interaction entre les musiciens. De même, le fait d’avoir certaines aptitudes supérieures à la moyenne ne signifie pas nécessairement posséder une intelligence globale de même niveau. Le syndrome du savant en est un exemple frappant : ces individus, dont le QI est souvent très bas et qui rencontrent des difficultés d’apprentissage et d’adaptation, peuvent cependant exceller dans un domaine très précis (Treffert, 2014).

**À PROPOS DE L’AUTEUR :** Jacques Grégoire est docteur en psychologie et professeur à l’Université catholique de Louvain. Ses enseignements et recherches portent sur l’évaluation psychologique, la psychométrie, ainsi que le diagnostic de l’intelligence et des troubles d’apprentissage. Fort d’une expérience clinique de plus de trente ans dans l’évaluation diagnostique des enfants et des adolescents, il s’engage également dans leur prise en charge thérapeutique.

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Cette version utilise une voix active, varie les structures de phrase et reste accessible tout en conservant le contenu essentiel.