Mémoires

Fille d’un maître graveur à Paris, Jeanne Marie Phlipon voit le jour en 1754. Dotée d’une intelligence vive, elle possède un caractère ferme et résolu, et elle lit abondamment des auteurs tels que Rousseau, Scarron, Montesquieu et Voltaire. En 1780, elle épouse Jean-Marie Roland de la Platière, un financier du roi. C’est donc tout naturellement qu’elle ouvre son salon, attirant les hommes influents de son époque, dont Robespierre. Dans cet espace, elle se confronte à l’Histoire, une rencontre qui ne l’abandonnera plus.

Lorsque son mari est nommé ministre de l’Intérieur en 1792, elle se sent victorieuse, tout comme l’idéal révolutionnaire qu’elle défend : Plutarque, les stoïciens, la justice, l’égalité et la vertu. Pourtant, elle ignore que le vent de l’Histoire est en train de tourner. Les Girondins, qui ont fréquenté son salon, la désignent comme leur égérie, ce qui la rend suspecte, tout comme eux. Finalement, elle est condamnée par le Tribunal révolutionnaire. Elle meurt guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris. Ses Mémoires défilent avec les échos de la Révolution, révélant ses frémissements et ses violences. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à plonger dans son récit.