Quand le diable a revêtu l’habit. Récits de victimes de violences sexuelles au sein de l’Eglise catholique

Autrefois, parler était impossible , aujourd’hui, se taire ne l’est plus. Ces récits poignants de victimes de violences sexuelles, perpétrées par des membres de l’Église catholique, s’expriment avec force et douleur, chacun à sa manière. Me too, moi aussi… Il est essentiel de les lire, de se préparer à l’impact choquant et au reflet qu’ils suscitent, où le singulier rencontre l’universel. Accueillons ces parcours de souffrances multiples qui se manifestent à travers la violence, la manipulation et l’emprise, tout en portant le poids d’une sidération traumatique. À chaque fois, ces récits révèlent la collision entre le sexuel et le sacré. Tout comme la toge, la blouse ou la robe symbolisent d’autres formes de pouvoir, ces clercs pédocriminels endossent l’habit d’une autorité morale et spirituelle, censée rappeler l’importance de leur charge et de leur responsabilité. Pour les victimes, cet habit n’évoque plus que souillure et dégoût. Le diable a revêtu l’habit… Les témoins de ce recueil expriment leur désir de rompre avec le long silence, de sortir du déni mortifère. L’écriture pourra-t-elle jouer un rôle libérateur, restaurateur et réparateur ? Est-ce une forme profane d’exorcisme ? À vous de lire, de réfléchir et d’agir… En savoir plus.