Vie et mort d’un fumeur de joints: Témoignage

Pourquoi fume-t-on et comment se libérer d’une dépendance à la drogue ? « Vingt mille joints, c’est juste une bagatelle, n’est-ce pas ? En gros, c’est ce que j’ai fumé, à raison de quatre joints par jour pendant quinze ans. À déraison, devrais-je dire. De mes 17 à mes 32 ans. Puis j’ai arrêté. Arrêté net. » En France, le cannabis est la drogue la plus consommée après l’alcool. Près de 4 millions de personnes en font usage, dont un million se trouve dans une situation problématique. À 16 ans, les jeunes Français figurent parmi les premiers consommateurs en Europe. Comment sortir de cette consommation toxique ? Comment se défaire d’une mauvaise habitude ? Quels effets le cannabis a-t-il sur le corps et le cerveau ? Quelles sont les principales étapes du deuil ? Et surtout, pourquoi fume-t-on et comment la dépendance s’installe-t-elle ?

Olivier de Vitton nous guide à travers un parcours dynamique qui mêle aspects pratiques et théoriques, nous amenant vers une plus grande liberté. Cette libération, qui dépasse le simple fait de se défaire de la weed, associe réflexions philosophiques, récits de vie et journal d’arrêt. « L’objectif n’est pas de contrôler sa toxicomanie en réduisant sa consommation, en modérant son emprise sur notre vie… L’objectif est de lui faire la peau, elle qui nous a volé une partie de notre existence. Elle ne mérite pas moins. » Ce livre nous pousse à traverser les épreuves et à surmonter les illusions afin d’échanger, dans un mouvement de vie réconcilié avec le réel, le joint contre la joie. En sortir grandi.

Ce témoignage, entrecoupé de réflexions philosophiques et de récits de vie, met en lumière les dangers et les illusions qui entourent les addictions, tout en invitant à se libérer complètement de cette emprise.

EXTRAIT : Arrêter de fumer le cannabis ne repose pas uniquement sur la volonté. En réalité, il s’agit davantage d’un « déclic », qui n’a que peu à voir avec la volonté elle-même. Ce déclic se connecte à des prises de conscience profondes, qui agissent au-delà de notre simple volonté. Ces différentes prises de conscience guideront la volonté sur le chemin de l’arrêt. C’est un sursaut, même un sursaut existentiel. Ce qui freine l’arrêt, c’est notre représentation de celui-ci, c’est-à-dire les images et les idées que nous nous en faisons. Si l’on se contentait de la « volonté », la tâche serait incroyablement difficile. Ce serait une lutte épuisante, dont on aurait toutes les chances de sortir perdant. La volonté, c’est souvent celle des autres. En effet, la force de la volonté s’oppose à d’autres forces à l’intérieur de soi, qu’elle combat tout en les nourrissant paradoxalement. Se concentrer uniquement sur la volonté annonce une grande adversité. Ce travail incessant peut s’avérer être une véritable torture pour celui qui pense pouvoir, uniquement par la force de sa volonté, déplacer des montagnes. Or, la victoire ne se trouve pas dans cette pluralité, mais dans l’acquisition d’une « unité ». Cette unité garantit le succès, car c’est alors que l’on opère pleinement et que l’on amorce le changement. Les grandes révolutions sont souvent souterraines et silencieuses.

CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE : Les descriptions captivantes nous entraînent le long du chemin, à travers les creux et les sommets, sans jamais savoir ce qui nous attend au tournant. […] J’ai tout de suite accroché avec ce livre qui mérite d’être lu. Le rythme est vif et la réflexion, stimulante. Sa lecture laisse des traces. – PierreVi, Babelio

À PROPOS DE L’AUTEUR : Après des études en école de commerce (EM Lyon) et en philosophie (Paris-IV Sorbonne), Olivier de Vitton est actuellement consultant SEO, rédacteur web et passionné de cryptomonnaies. En plus, il voyage souvent, roule à moto et escalade des montagnes.