Voyage au bout de la fin du Capital

**CXVI – 116 THÈSES SUR LA CRISE TERMINALE ACHEVÉE DE LA VALEUR D’ÉCHANGE ET LA DIALECTIQUE DE SURGISSEMENT D’UN MONDE SANS ARGENT NI ÉTAT**

Dans cette analyse, il est essentiel de distinguer deux formes, successives et complémentaires, de l’irréversible crise terminale du spectacle de la marchandise mondiale : l’inférieure et la supérieure. La première a débuté en 2018, lorsque les taux d’intérêt négatifs ont annoncé officiellement la fin du crédit chimérique intensif du cycle fantastique, lancé en 1968. Ce tournant a révélé que les signes avant-coureurs de 2008 avaient pleinement contribué à développer la crise historique du taux de profit, marquée par une saturation inarrêtable du marché mondial et une désintégration financière et monétaire généralisée.

En parallèle, la seconde forme a commencé à agir en profondeur, rendant inévitable le délabrement de l’économie planétaire. Ce phénomène, masqué par le mensonge étatique mondial lié au Covid et par les mystifications climatiques du GIEC, vise à justifier l’ouverture d’un vaste marché électrico-écologique obligatoire. Pourtant, cette initiative ne résoudra en rien l’impossible valorisation irrémédiable.

Nous entrons dans une nouvelle ère marquée par le chaos gouvernementaliste, l’immigrationnisme illimité et un militantisme LGBT exacerbé. Ce contexte illustre la schizophrénie mégapolitaine du capitalisme terminal, annonçant sa disparition inévitable. Lorsque plus aucune monnaie ne pourra permettre à l’argent, considéré comme l’équivalent général abstrait de toute la marchandisation du monde, de se reproduire, le prolétariat universel surgira. Il engendrera alors la Commune des besoins et des désirs humains, qui représente le mode d’existence essentiel de l’être humain. Cela signifie l’abolition de toutes les classes, ainsi que la destruction de l’argent, du salariat et de l’État.

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