Cent heures de solitude

Une jeune alpiniste partage son récit captivant de quatre jours et quatre nuits d’une aventure solitaire devenue une lutte pour sa survie. Le 16 mai 2013, le peloton de gendarmerie de haute montagne a lancé un appel à témoins après la disparition préoccupante de Gaëlle Cavalié, qui s’était aventurée seule vers la face nord de l’aiguille Verte. Sa trace s’était perdue dans le massif du Mont-Blanc. Deux jours plus tard, des secouristes l’ont retrouvée, épuisée et en état d’hypothermie. Un hélicoptère a repéré la jeune femme, et elle a été hélitreuillée à bout de forces, après avoir passé quatre jours et quatre nuits à 4 000 mètres d’altitude, blottie dans un trou à neige près du sommet.

Gaëlle Cavalié a mis plusieurs années avant de se décider à revivre par l’écriture ces moments où se sont jouées sa disparition et sa survie. Avec une sincérité totale, elle déconstruit heure par heure la mécanique du piège qui s’est refermé sur elle. Elle explore sans détour ses émotions intimes : l’ambition qui l’a poussée et l’angoisse qu’elle a ressentie. En savoir plus.